Caminos de Guadalupe

L’itinéraire, des conseils pratiques, étapes, dénivelés, traces GPS.
Guadalupe a été un lieu de pèlerinage populaire, parfois en concurrence avec Compostelle mais aussi parfois visité par les pèlerins avec Saint-Jacques ou Montserrat.
C’est le cas de l’évêque d’Anatolie, Martyr d’Arzendjan à la fin du XVème siècle. Son voyage passe entre autres par Aix la Chapelle, Canterbury, Saint-Jacques, Guadalupe, Rome.
C’est le cas aussi de Jérôme Munzer, pèlerin allemand à la même époque. C’est ce même Jérôme Munzer qui affirmait lors de son passage à Toulouse que le corps de saint Jacques y reposait et non à Compostelle où il s’était également rendu.
Guadalupe faisait également partie du circuit du baron tchèque Léon Von Rosmithal également au XVème siècle.

Chemins de Guadalupe

En venant du sud, il existe une liaison vers Guadalupe qui se sépare du Camino Mozárabe à Magacela (entre Campanario et Don Benito). Cette liaison fait un crochet à l’ouest pour revenir vers l’est. J’ai décidé d’aller plus directement en rejoignant le Camino de Los Mineros qui part d’Almadén. Cela me permet de rester aussi un peu plus en altitude.
Pour des questions logistiques (difficultés de logement notamment à Casas de Don Pedro et entre cette localité et Guadalupe), j’ai ensuite relié le Camino de Los Mineros avec le Camino de Levante.
De Guadalupe, j’ai poursuivi vers le nord par le Camino de los Jerónimos jusqu’au monastère de Yuste.
Enfin, j’ai rejoint la Via de la Plata par deux belles étapes à travers les Sierras de Gredos et de Béjar.
Cet itinéraire d’Alcaracejos à Hervas est une vingtaine de kilomètres plus court que le Camino Mozárabe via Mérida. Il ne manquerait pas d’intérêt mais il reste à construire.
Je n’ai trouvé que peu d’informations sur la réalité sur le terrain des chemins de Guadalupe (balisage, hébergement …) et encore moins sur la liaison Alcaracejos – Almadén.
Globalement ces chemins sont un peu virtuels. Ceux des Mineros et du Levante ne sont pas balisés. Ils sont parfois difficiles à suivre sur le terrain. L’hébergement est un problème en plusieurs endroits (notamment sur celui de los Mineros) et certaines étapes sont donc longues.
Le chemin de los Jerónimos est balisé (GR118). Il faut aussi y gérer l’hébergement notamment à Talayuela.
Ils me semblent difficiles à réaliser sans avoir téléchargé les traces GPS. Sur le terrain, les acteurs dans le domaine du tourisme ont peu voire pas du tout d’informations sur ces chemins. Certains en ignorent l’existence. La maîtrise de l’Espagnol sera un plus indéniable.
Sur plus d’une semaine sur ces chemins, je n’ai pas vu ou croisé un seul marcheur.
Bref une aventure au cœur de l’Europe.

Sections décrites lors de cette traversée de l’Espagne :
le GR7 de Tarifa à Antequera
le Camino Mozárabe d’Antequera à Alcaracejos
les chemins de Guadalupe
la Via de la Plata (de Hervás à Moreruela)
le Camino Sanabrés
le Camino Inglés,
la côte nord de Galice
le Camino Norte

Sites internet :

Le site Caminos a Guadalupe est le plus complet à la fois sur l’histoire et les chemins actuels. Il permet de télécharger des cartes en format PDF et les traces GPS des chemins. Il manque les informations sur les logements.

Carthographie :

Je suis resté fidèle à Iphigenie. L’application (disponible sur l’Apple Store et Androïd : http://iphigénie.com/?lang=fr) donne accès aux cartes IGN espagnoles. Elle permet d’avoir en cache (visible sans connexion internet) les cartes au 50000ème au pire et sur certaines zones au 25000ème. Les traces GPS téléchargées et les documents proviennent du site ci-dessus.

Trace GPS du Camino de Guadalupe :


Voir plus bas les observations sur chaque étape.

Mes étapes :

1 Liaison 1er jour : Alcaracejos – Santa Eufemia
27km Commentaires : Etape avec peu de relief (250 mètres de dénivelés surtout à la fin), peu de bitume et relativement facile. Les chemins traversent les vastes étendues des Pedroches. Le paysage n’est pas spectaculaire. D’Alcaracejos à Dos Torres, la campagne est mitée de grands hangars agricoles, de lignes électriques. Ensuite, l’environnement est plus sauvage avec des prairies parsemées de chênes..
J’ai débuté en prenant une route qui part en épi à gauche après le centre thermal à l’embranchement de la Plaza de Toros mais en allant sur la route direction le nord est. Peu après la route asphaltée va vers la gauche. J’ai gardé le même cap, tout droit sur un chemin agricole nommé Camino de Dos Torres sur la carte. Ce chemin oblique vers l’est pour franchir le río Guadarramilla. Après l’avoir franchi, j’ai pris la piste à gauche. Tout droit à l’intersection suivante. J’ai rejoins la route asphaltée CP135 que j’ai suivi sur un peu plus d’un kilomètre jusqu’à Dos Torres. 9 kilomètres d’Alcaracejos à Dos Torres. Traversée de Dos Torres par le centre en passant devant l’église Santiago.
À la sortie de Dos Torres, face à la Plaza de Toros, un panneau présente le chemin jusqu’à Santa Eufemia. Il emprunte une cañada (chemin de transhumance) balisée en chemin de randonnée. Prendre ce chemin puis tout de suite à droite (ce n’est pas indiqué). Rapidement, on traverse une route asphaltée pour poursuivre en face. Ensuite, c’est tout droit jusqu’à Santa Eufemia.
6h Logistique : Tous les services à Dos Torres (banques, commerces, hôtel). À Santa Eufemia, La Paloma ne fait plus l’hébergement. Il y a un projet pour l’avenir d’hôtel rural. En attendant, j’ai dormi dans la maison de la culture (toilettes, un matelas). Sinon, bars, restaurant, commerces, banque.
2 Liaison 2ème jour : Santa Eufemia – Almadén
31km Commentaires : L’étape passe bien. Pratiquement pas de bitume. De nombreux oiseaux dans les vallées des ríos traversés.
De Santa Eufemia, après avoir passé sur la place de la mairie, la rue à gauche descend puis remonte en face jusqu’à sa jonction avec la nationale. Juste à cet endroit, une piste débuté sur la droite. Prendre peu après celle qui part à 90° à droite. Une cinquantaine de mètres plus loin, cette piste fait une courbe à gauche. On la suit jusqu’à un croisement où il faut prendre une large piste à droite qui va jusqu’à un pont sur le río Guadalmez. Après le pont, j’ai pris le chemin qui part à gauche et longe la rivière. Prendre ensuite la 1ère piste à droite qui quitte la vallée pour monter. En haut, à la jonction à gauche. Cette piste large tourne plus loin sur la droite sur un chemin marqué sur la carte Camino de Santa Eufemia a Alamillo. La piste principale oblique ensuite à nouveau sur la droite. Il faut prendre celle, moins marquée qui continue tout droit. Elle rejoint la route vers Alamillo que l’on emprunte jusque un peu avant la station service à l’entrée du village pour prendre la ruelle à gauche, puis la route à gauche. Après 2 kilomètres environ prendre la piste à gauche. Elle mène au pont des Soldados puis en poursuivant en face après avoir traversé la voie ferrée au pont de las Ovejas. Enfin, elle rejoint la nationale que l’on suit sur 700 mètres avant de prendre à droite le Camino Nuevo qui monte à flanc vers Almadén. 500 mètres de dénivelés principalement à la fin après le pont de las Ovejas.
7h Logistique : Je ne suis pas rentré dans Alamillo. Il y a la station service à l’entrée pour approvisionnement en eau. Tous services et commerces à Almadén.
3 Almadén – Siruela (en évitant Garlitos)
36km Commentaires : L’étape décrite sur le site des « Caminos a Guadalupe » passe par Garlitos et ensuite à Siruela. Apparemment, il n’y a pas d’hébergement à Garlitos. Pour éviter les 24+19km, j’ai décidé d’aller directement à Siruela en évitant Garlitos. Le chemin de Guadalupe n’est pas balisé. Le mieux est de télécharger le plan en format pdf sur le site ci-dessus et idéalement la trace GPS. D’Almadén, il faut aller jusqu’à l’église San Sebastián puis descendre la rue qui porte le même nom. Ensuite à gauche, on longe la mine par le bas quelques mètres avant de prendre une piste qui part à 90° à droite en montant sur la colline en face. Quelques balises rouge et blanche. Il s’agit de la Ruta 5, Ruta de los Mineros, balisé par la communauté Montesur. Ce chemin était emprunté par les mineurs de Chillón qui allaient travailler à Almadén. On traverse tout le village de Chillón, passant devant l’église et au bout, à droite, en direction du stade et de la Plaza de Toros (avant dernière rue). Une route asphaltée part en direction de l’ouest. On l’abandonne rapidement quand elle tourne vers la droite pour continuer tout droit sur une piste. Après 3 kilomètres environ, à une fourche ne pas prendre la piste de droite direction las Morras mais celle de gauche. Quelques balisages rouge et blanc. À la fourche suivante, cette fois prendre la piste de droite. À nouveau une balisé rouge et blanche. À la troisième fourche, pas d’hésitation, celle de gauche est marquée « prohibido el paso – perros », « camino privado »… prendre le chemin de droite qui descend dans le vallon. Ce sentier agréable suit le vallon. Toujours quelques marques rouge et blanche. Arrivé à la frontière entre Castilla-La Mancha et Extremadura le sentier se perd dans la végétation. Ne pas trop s’éloigner du fond de vallon. Suivre un vague sentier dans cette végétation pour rejoindre une piste qui un peu plus loin passe sur la rive droite et quitte le vallon pour monter sur une butte et redescendre vers le Río Esteras. À la fin de la descente, quitter la piste qui part à droite pour à gauche aller ver le Río. Passer une barrière, un gué où il faut se déchausser. De l’autre côté légèrement en hauteur, on rejoint une piste que l’on prend vers la droite. On arrive rapidement à une nouvelle barrière avant la route goudronnée qui va à gauche vers Garlitos. Là, j’ai quitté le « chemin » de Guadalupe pour prendre la route à droite puis après le pont la piste avec un portail à gauche. On poursuit le long du vallon en franchissant deux autres portails. La piste traverse le ruisseau et monte rive droite. Après le début de la descente de l’autre côté, j’ai osé un raccourci qui évite un long détour de la piste sur la carte. En suivant à droite des pistes apparemment d’animaux, puis franchi une clôture, j’ai retrouvé la piste au niveau du ruisseau juste avant le Hoyo de la Cabrera. Ensuite on rejoint le large Camino de la Dehesa que l’on prend à droite. Il amène au pied de la montagne à un groupe de maisons dont une avec piscine devant. Là, prendre à gauche. On peut couper les virages en épingles à cheveux en prenant à gauche le long de la clôture. Peu après une piste part à gauche, continuer tout droit pour monter récupérer la piste du haut que l’on prend vers la gauche. Belles vues dominantes sur Garlitos, les montagnes et le chemin parcouru. À l’embranchement suivant prendre la piste de droite qui monte légèrement. En face au croisement suivant puis dans une pinède la piste qui monte jusqu’au col des Chinatos. Chemin balisé PR-BA175 Senda de la Sierra de Siruela. De là, belle vue sur Siruela, le programme des prochains jours et la sierra de Guadalupe. Il suffit de se laisser descendre jusqu’à Siruela. Passage devant la belle Ermita de Nuestra Señora de Altagracia.
Belle étape avec un relief varié par des coins isolés avec des passages sauvages. Le chemin est parfois difficile à suivre. 840 mètres de dénivelé.
8h Logistique : Tous les services à Chillón sinon rien. Il faut attendre l’Ermita avant Siruela pour trouver de l’eau. Prendre des réserves. À Siruela tous les services. Hostal Los Amigos (25€). Une casa rural luxueuse La Pajarona (65€ la nuit).
4 Siruela – Herrera del Duque (Liaison Camino de los Mineros – Camino del Levante)
41km Commentaires : Le chemin qui part de Saceruela est, d’après ce que l’on m’a dit à Almadén, historiquement et actuellement plus établi. Apparemment, il devrait y avoir des solutions pour se loger (ce qui semble moins facile à Casas de Don Pedro sur le camino de los Mineros). Je relie donc Siruela à Herrera del. Duque. À partir de Siruela, direction nord par le Camino d’Herrera del Duque qui part du Polígono Ganadero. Ce chemin est ensuite coupé après 5 kilomètres. Prendre la piste de droite qui ramène sur la route de Garbayuela que l’on suit jusqu’à l’entrée du village. La suite était prévue par le col de Los Carneros puis vers Herrera del Duque. L’espace entre le col et l’arrivée est pratiquement complètement privatisé. Donc il faudra certainement plutôt essayer de relier Garbayuela et Fuenlabrada de Los Montes et faire étape là. Le chemin de Guadalupe passe à 3 kilomètres à l’est de Garbayuela. Le lendemain Fuenlabrada de Los Montes/Castilblanco est une étape normale.
10h Logistique :Rien sur le chemin. 3 hôtels à Herrera del Duque tous situés au même endroit, à la sortie de la ville vers le départ du chemin du lendemain pour Castilblanco. Celui que j’ai pris, proposait des chambres à 35€ (avec PDJ).
5 Herrera del Duque – Castilblanco
17km Commentaires : Étape courte (17 kilomètres jusqu’à l’auberge) facile avec peu de dénivelé (340 mètres), elle doit permettre facilement se faire en partant de Fuenlabrada de Los Montes. Cette étape est commune à un itinéraire le long du Río Guadiana.
Le chemin part en face de l’hôtel Torreón. Il prend à gauche, puis tout de suite à droite et à nouveau à gauche pour traverser un joli pont de pierre sur le río Pelochejo. Au bout de cette piste, prendre à gauche puis tout de suite à droite (balise rouge et blanche) contrairement à ce qui est indiqué sur le site Caminos a Guadalupe (où il est indiqué de continuer tout doit pour rejoindre la route N502 et la suivre jusqu’à Castilblanco). Après un portail et le passage à gué sur le río Benazaire, une piste part à gauche puis aux abords du lac monte sur la droite jusqu’à la Casa de Rompealbarda. Là prendre à gauche la route qui descend vers le lac que l’on traverse en marchant le long de la nationale N-502 jusqu’à Castilblanco.
4h Logistique :Rien sur le parcours. À Castilblanco, auberge municipale en bas du village à côté de l’Ermita San Matias (15€ si on est seul). Personnel très accueillant. Commerces dans le village.
6 Castilblanco – Guadalupe
35km Commentaires : Une étape assez sauvage loin des routes. 340 mètres de dénivelés surtout à la fin.
Pour la première fois des indications Camino de Guadalupe : devant l’auberge et après l’Ermita San Matías. En venant de l’auberge, c’est juste de l’autre côté de cet Ermita que l’on traverse la N-502 pour continuer sur un chemin en face. Quelques balises rouges et blanches. Après les élevages de porc, on arrive en face du Cortijo del Herradero. Là, prendre à gauche. Arrivé au Río Guadalupejo, il faut le longer vers l’aval sur 500 mètres environ pour le franchir par un gué assez long (il faudra se déchausser). Aux ruines en face, prendre à droite direction nord puis juste après à gauche. Au bout de cette piste, à l’embranchement poursuivre à droite sur une sorte de digue haute dominant les marais. Cette digue se termine en pointe. On en descend en prenant un sentier peu évident quelques dizaines de mètres avant la fin de la digue. On la longe par le bas toujours vers le nord avant d’attraper une piste que l’on prend vers la gauche. Elle nous amène à une large piste que l’on prend vers la droite. Peu après la piste part en épi à droite, prendre celle de gauche (anciennement goudronnée), rester sur cette piste jusqu’à la Casa San Juan d’où on part à 90° à droite. Passé le gué du río Silvadillo, prendre la deuxième piste à gauche qui contourne un marais. Elle suit la rivière sur près de 8 kilomètres avant d’obliquer vers la droite pour rentrer dans un vallon. On tombe après le col sur le GR116, bien indiqué (une profusion de panneaux inédite depuis mon départ) que l’on suit jusqu’à Guadalupe.
8h Logistique :Rien sur le parcours. À Guadalupe, j’ai dormi à l’Hostal Alba Taruta (en dessous de l’office de tourisme) 20€ la nuit. Très bien et très sympa.
7 Guadalupe – Castañar de Ibor
35km Commentaires : Belle étape de 35 kilomètres dans les montagnes sur des chemins en partie dans des forêts de pins, de chênes et châtaigniers.
Suivre le GR118, Camino de Los Jerónimos. Il est balisé mais il y a quelques pièges. De Guadalupe, on prend derrière le monastère la Rue Real qui monte puis la rue Caño de Abajo et Caño de Arriba. Le chemin, en dessous de la route EX118 amène à l’Ermita del Humilladero où plusieurs chemins se croisent. Prendre celui qui est parallèle à la route principale EX118. À la Fuente del Trinche, ne pas continuer à flanc mais prendre une piste qui monte. Quand on quitte cette partie de forêt, arrivé à une zone découverte, il faut rejoindre une maison un peu plus bas en face. Juste après cette maison, ne pas poursuivre sur la piste qui y mène mais continuer tout droit sur le mamelon. Traversé la route au Puente de Los Álamos, le chemin suit plus ou moins l’axe de la ligne à haute tension pour monter d’abord, descendre vers un joli petit pont puis remonter en face jusqu’à un pylône. Là, le balisage indique en face alors que la trace GPS part à droite presque à 180°. Je me suis fié à la trace. On retrouve du balisage plus loin, à l’embranchement Casa del Cubero. Aux autres embranchements, on arrive à trouver du balisage (c’est pratiquement à chaque fois la piste de gauche qu’il faut prendre). Un peu avant le col, on traverse la route qui mène à l’Hospital del Obispo. Juste après, prendre à droite, parallèle à la route dans un premier temps. À l’Hospital del Obispo, on laisse le GR119 et le camino Real pour prendre à gauche le GR118 vers Navalvillar de Ibor. On poursuit tout droit à travers le village jusqu’à la sortie pour traverser la route principale et poursuivre en contrebas sur l’ancienne route. Ensuite on remonte pour rejoindre l’extrémité nord du viaduc. Jusqu’à Castañar de Ibor, le chemin est parallèle à la route. Au dessus après le viaduc et en dessous plus loin (avec deux courtes parties sur la route).
960 mètres de dénivelés.
8h Logistique : Une fontaine à l’Hospital del Obispo. À Navalvillar de Ibor, commerces mais pas de logement. À Castañar de Ibor, j’ai dormi à l’entrée à l’hostal Solaire (28€ la nuit). Il y a un autre hostal (Hotel Rural Las Mozas) semble-t-il moins cher un peu plus loin.
8 Castañar de Ibor – Bohonal de Ibor
24km Commentaires : L’étape est agréable et facile après les deux dernières longues journées. Le chemin est plutôt bien balisé.
Le GR118 quitte Castañar de Ibor juste derrière la route de Robledollano. Il descend dans le vallon de l’Ibor. En cas de doute, rester sur la piste la plus proche de la rivière, à un moment, elle quitte naturellement le vallon pour rejoindre le village abandonné de la Avellaneda. Le GR remonte ensuite jusqu’à la route principale que l’on suit une centaine de mètres avant de partir sur une piste en épi à droite. Elle descend dans un vallon et on la suit jusqu’à Bohonal de Ibor.
Le dénivelé de 300 mètres est concentré dans la montée avant et après Avellaneda.
5h Logistique : Pas de problème d’eau : une fontaine le long du vallon avant Avellaneda, un robinet derrière l’église de ce village, une autre fontaine dans le vallon avant Bohonal. À Bohonal, hôtel (P)arador (pour des raisons de marque déposée) à 36€ la nuit. Un peu cher par rapport aux hôtels précédents mais je ne pense pas qu’il y ait d’autres solutions.
9 Bohonal de Ibor – Talayuela
38km Commentaires : Cette longue étape peut facilement se découper en deux courtes étapes faciles (à peine 180 mètres de dénivelé) en dormant à Navalmoral de la Mata. Il faudra de toutes façons gérer l’hébergement à Talayuela (à moins de faire une très longue étape jusqu’à Cuacos de Yuste). Balisage régulier mais parfois insuffisant. De l’hôtel à Bohonal, j’ai pris un chemin qui m’a permis de rejoindre le GR qui part du cœur du village. Le chemin reste à l’ouest de la route principale jusqu’au pont sur la retenue d’eau. Attention à la traversée du pont, il n’y a ni trottoir, ni bas-côté. On reste ensuite quelques kilomètres le long de la route. J’ai loupé l’endroit où on l’a quitte pour partir à droite. J’ai coupé plus loin à travers champs. La traversée de Peraleda de la Mata se fait dans un axe sud-nord. Le chemin au nord passe le long du mur nord du cimetière. À Navalmoral de la Mata, je suis passé par le centre ville pour faire des achats. La sortie nord n’est pas bien indiquée. Le mieux est de demander la route du cimetière. Le chemin passe devant et poursuit ensuite tout droit. Le chemin fait ensuite un grand crochet est puis ouest pour éviter une finca.
9h Logistique : À Peraleda de la Mata, tous commerces (mais pas d’hébergement sauf plus loin, le chemin passe devant l’hôtel de l’aire de service de la voie rapide mais…bof). À Navalmoral de la Mata tous les services et hôtels (20 kilomètres depuis Bohonal). À Talayuela, l’hôtel Estévez est fermé. Il ne reste plus que le système D ou l’hôtel 4 étoiles du golf.
10 Talayuela – Cuacos de Yuste (avec aller-retour au monastère de Yuste).
31km Commentaires : De Talayuela, le chemin part à gauche à la sortie de la ville au niveau de la zone industrielle. Il est balisé. Peu après bifurcation à droite (pas la première, la seconde) sur un sentier peu marqué qui passe dans la pinède. On revient ensuite sur la route pour traverser le río Tiétar. Après le pont, au rond point à gauche, puis, c’est à nouveau indiqué, on quitte la route pour prendre un chemin à droite. Puis à nouveau à droite, sur une petite route que l’on quitte pour un chemin à gauche qui passe sous le pont du canal d’irrigation. Ce chemin serpente pour monter sur une colline. Quelques mètres avant le portail de la belle finca et devant un lac, il faut prendre une piste à droite peu apparente au début. Plus loin, une fois la descente clairement attaqué, on arrive à une zone avec des oliviers et des feuillus, là, on rejoint une piste qui part à droite, puis juste en dessous, on rejoint une autre piste. Là, prendre en face dans les bois en descente jusqu’au vieux pont de Jaranda. On remonte de l’autre côté jusqu’à une piste que l’on prend vers la gauche. Elle mène à une route goudronnée qui traverse la rivière. Il faut remonter en face puis prendre une piste à droite (léger marquage) qui mène à Cuacos de Yuste.
610 mètres de dénivelés.
7h Logistique : Un bar au pont sur le río Tiétar. À Cuacos, plusieurs hôtels assez chers. Le moins cher semble être celui à la station service, la pension Miraflores de las Cadenas, à 1 kilomètres en direction de Aldeanueva de la Vera (sûrement aussi le moins aimable…). J’ai dormi à l’hôtel Moregon (43€ avec PDJ).
11 Liaison Cuacos de Yuste – Cabezuela del Valle (Chemin de Charles Quint)
30km Commentaires : Belle étape de montagne sur des chemins bien balisés. Des torrents, alternance de passages en forêt et sur des chemins découverts, vues sur les sommets, les villages et jusqu’à la Sierra de Guadalupe.
L’objectif est de rejoindre la Via de la Plata en deux jours à travers les Sierras de Gredos et de Béjar. Pour cette première étape, j’ai emprunté le sentier de Charles Quint qui franchit la sierra au col de las Yeguas avec quelques petites adaptations. Au départ, je ne suis pas allé jusqu’à Jarandilla. Après Aldeanueva de la Vera, j’ai pris un bout de la route qui monte à Guijo de Santa Bárbara. On tombe sur le camino de Carlos V plus haut qui part sur la gauche. Ensuite pas de problème, le sentier est bien balisé. Pour rejoindre directement Cabezuela del Valle, juste avant le Puente Nuevo (ou Puente de Carlos V), j’ai pris un excellent sentier balisé et indiqué en direction de Los Pilones (sentier du tour de la Garganta de los Infiernos). Arrivé au niveau de los Pilones, un panneau indique Cabezuela del Valle 5,2km. 1080 mètres de dénivelés.
8h Logistique : À Aldeanueva de la Vera, tous services (dont hôtels). Sur le chemin de montée, une fontaine un peu avant le col et plusieurs sur l’autre versant. À Cabezuela del Valle, l’hôtel Aljama (35€ la nuit – juste à côté de l’église – rapport qualité/prix moyen par rapport à d’autres hôtels ces derniers jours) ou l’hostal Cabezuela.
12 Liaison Cabezuela del Valle – Puerto de Béjar (par le GR 10)
30km Commentaires : Le départ du GR10 est après le pont, bien indiqué (Panneau également Route des Juderias). Il monte raide sur une route bétonnée à travers les champs de cerisiers. Suivre les indications. Une fois atteint la limite des cerisiers, il ne faut pas rater le sentier qui quitte la piste pour continuer vers le fond du vallon. La descente du Puerto de Honduras se fait rive gauche. Au premier vallon latéral, c’est bien face au gué, dans de la végétation qu’il faut aller. Au second vallon latéral, j’ai pris un chemin bien visible qui va à flanc sur la rive opposée. Il ramène à la route du Puerto de Honduras. On reste sur la route un peu plus d’un kilomètre avant de prendre la première piste qui part en épingle à gauche dans les châtaigniers. Ensuite la deuxième sur la droite jusqu’à Hervás dans une agréable châtaigneraie (marquage jaune et blanc). Liaison par la route avec la Via de la Plata.
Étape de 1300 mètres de dénivelés.
9h Logistique : À partir d’Hervás, plus de problème. Nuit à l’auberge El Acebo au Puerto de Béjar. Très confortable, chambre de deux avec draps et linge de toilette (12€).

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