Albanie

L’itinéraire, des conseils pratiques, étapes, dénivelés, traces GPS de la traversée à pied de l’Albanie du sud au nord.



Traversée de l’Albanie à pied

Il faut venir en Albanie d’abord pour les albanais. Il est difficile de trouver un pays où les habitants sont aussi accueillants. La marche permet de sortir des endroits touristiques et de découvrir cette Albanie là. Le pays est aussi un paradis pour le randonneur. Il y a peu de routes goudronnées. La population se déplace encore beaucoup à pied ou à cheval. Du coup, il y a des chemins et sentiers partout. Enfin, la traversée du pays à pied du sud au nord, vous permettra de découvrir un ensemble de paysages variés : hautes montagnes au sud et au nord, canyons impressionnants, campagne bucolique avec travaux des champs sur un mode ancestral.
L’Albanie des montagnes (hormis le nord) n’est pas touristique. Vous ne trouverez pas de chemins balisés, peu d’infrastructures touristiques mais c’est tout ce qui fait le charme de cette traversée.

Le parcours :

Fini l’Union Européenne et le sentier E4, bienvenue en Albanie, terra incognita. J’ai traversé à pied le pays de la Grèce au Monténégro. Ce parcours passe d’abord au pied des beaux sommets du sud du pays (Maja Fanja et Maja e Drites), longe les canyons de Langarica et d’Osumi. Après avoir traversé le mont Tomorr, la partie centrale de cette traversée passe par des montagnes moins hautes et des paysages de campagne. Grabova e Sipermë, le parc national de Lurë sont de beaux sites. Après le contour du lac Koman, le final dans les Alpes Albanaises est somptueux.

Informations pratiques :

Eau : dans certaines parties dans un relief calcaire, il n’y a pas beaucoup d’eau. Contrairement à la Grèce, pas beaucoup de fontaines. Les sources sont parfois difficiles à trouver mais en règle générale, on arrive à se ravitailler en eau (voir le détail dans chaque étape).

Hébergement : les hôtels dans les endroits non touristiques coûtent autour de 10€ sans petit déjeuner (fourchette de 5€ à 20€). À Elbasan, l’hôtel assez luxueux était à 40€. Dans les endroits plus touristiques, on est plutôt autour de 30€ (sauf dans les Alpes Albanaises, où concurrence oblige, la demi-pension est à 20€).

Matériel : voir la liste de mon matériel sur la page d’introduction des Balkans. Pour une liste plus récente, voir ma longue marche la plus récente.

Paiements – carte bancaire : les hôtels sont en général payés en euros (liquide, pas de carte bancaire dans la plupart des cas). On trouve des guichets automatiques dans les villes. Attention, certaines (ex Raiffeisen bank) facturent des frais pour chaque retrait. D’autres non (ex Société Générale). Hormis les hôtels, les autres règlements se font en leks et en liquide.

Réseaux : J’ai pris une carte Sim chez Vodafone (1100 leks – 6Go), j’ai été surpris par la couverture réseau. J’ai pratiquement pu capter dans la journée même dans des endroits isolés.

Marquage des sentiers : hormis dans les Alpes Albanaises où il existe un bon réseau de chemins balisés, je n’ai pratiquement jamais vu de balisage (un peu le long du canyon d’Osumi et entre Elbasan et Burrel sans savoir quel itinéraire était balisé).

Climat : Deuxième quinzaine de mai, il pouvait faire chaud dans les parties basses par contre, il était un peu trop tôt pour les Alpes Albanaises. Il restait beaucoup de neige autour de Theth.

Approvisionnement, cartouches de gaz : Pour le matériel de randonnée, même à Tirana, le choix est limité. Les albanais ne pratiquent pas la randonnée.
Dans beaucoup de petits commerces, on trouve des cartouches de gaz type Camping Gaz (utilisées pour faire son café turc).
J’avais fait mon parcours pour avoir des petites villes tous les 2/3 jours pour m’approvisionner. Il y a beaucoup de villages sans épicerie ou café (voir le détail dans chaque étape). Quand il y a une épicerie, c’est uniquement des produits de base (pas de fruits et légumes notamment).

Communication : Mes connaissances en albanais étaient vraiment très limitées. C’est dommage car j’ai été fréquemment invité par des familles et la communication était du coup limitée. Le grec est la langue étrangère la plus utile dans les campagnes, beaucoup d’albanais ont travaillé en Grèce. On trouve aussi des personnes qui parlent italien. Enfin, les jeunes citadins pratiquent souvent l’anglais.

Passage de frontière Albanie – Monténégro : pour passer par le sentier de la Via Dinarica, hors poste frontière officiel, il faut un permis préalable difficile à obtenir via l’administration albanaise. Le plus simple est de passer par une agence. Zbulo permet de faire la demande en ligne. Le permis est à demander moins de 8 semaines à l’avance. Prévoir au moins 7 jours ouvrables pour l’obtenir. Il faut indiquer le jour exact du passage de la frontière. Cela coûte 5€ par personne et par passage de frontière. La police monténégrine faisait payer en plus 15€ (règle susceptible de changer). Règlement par Paypal. Attention ! Surveillez vos spams, le message envoyé par Zbulo peut être dans vos courriers indésirables.
Cela dit, il y a quand même peu de chance que vous soyez contrôlés et que l’on vérifie si vos papiers sont en règle. Le passage de la frontière se fait dans un secteur très isolé.

Sites internet :

A l’extrême nord, il est possible de trouver des informations sur la Via Dinarica, ou sur Via Dinarica Project. Sur le Peak of Balkans Trek, j’ai trouvé des informations sur le site en français Mayake.

Trace GPS :

Pour la préparation du tracé, je consulte le site de partage de trace Wikiloc. Sur le site Waymarked Trails figurent les principaux sentiers officiels comme les grands sentiers européens E4, E6…
Ensuite pour la réalisation de la trace, le site brouter.de permet de tracer en suivant les routes et sentiers existants.
Sur le terrain, j’utilise l’application Iphigénie. Elle permet notamment d’avoir les cartes OpenTopoMap en cache (accessibles sans connexion). Ce sont de bonnes cartes avec les sentiers, refuges et cabanes représentés. Pour l’Albanie, elles sont étonnamment précises avec beaucoup de sentiers représentés. Elle permet également d’envoyer des balises pour indiquer sa position (s’il y a du réseau) ; cela peut être sécurisant dans certaines occasions.
L’application Mapy.cz est très bien et gratuite en plus. Les sentiers balisés sont représentés avec la couleur du balisage sur le terrain. Il y a aussi les informations sur les sources, points d’intérêt, abris, refuges…Il est possible de télécharger les cartes pour y avoir accès hors réseau.

Lien pour télécharger la trace GPS :
La trace a été en partie reconstituée et corrigée pour enlever les erreurs de parcours. Elle peut donc être légèrement en décalage par rapport à la réalité du terrain. Il convient en l’utilisant de privilégier la réalité du terrain et notamment de prendre en compte les difficultés de certaines parties. En cas de passage sur un terrain privé, s’assurer de l’autorisation du propriétaire.

Les étapes :

1 Konitsa – Çarchovë
28km Commentaires : De Konitsa par des chemins agricoles dans la plaine jusqu’à Mazi. Puis, via la route par Aetopetra, Melissopetra jusqu’à la frontière. Après la frontière, j’ai rapidement rejoint le bord de la rivière puis l’ai traversé par un pont suspendu piéton. Ensuite, chemins et sentiers jusqu’à Çarshovë sans difficultés hormis un petit passage un peu délicat. Dénivelé 430m.
6h Logistique :Mazi, Aetopetra : café. Hôtel avant Melissopetra. Çarchovë : hôtel (5€ la nuit), café, restaurants, épicerie sommaire (possibilité de changer euros-leks). Pour les banques, guichets automatiques, cartes téléphone, il faut aller à Përmet (bus, taxi collectif).
2 Çarchovë – Gostivisht
37km Commentaires : Belle étape pratiquement que sur sentiers et chemins avec belles vues sur le massif de Maja Fanja et Maja e Drites puis sur le canyon de Langarica. Poursuite sur la rive gauche de la rivière par des chemins via Kanikol, Pëllumbar, Varreza. Traversée par un pont suspendu puis un sentier rive droite pour rejoindre la route que l’on suit un court moment. Montée vers Lipivan puis Ogdunan (au début sur une piste puis chemin muletier). La descente d’Ogdunan se fait par un sentier puis poursuite sur un autre sentier en surplomb du canyon de Langarica. On rejoint la piste de Frashër que j’ai suivi en direction de Gostivisht. On peut rejoindre le village par un sentier au-dessus de la piste que l’on prend environ 2km avant. Dénivelé 1650m.
11h Logistique :Dans les villages, contrairement à la Grèce, pas toujours une fontaine. Il faut demander aux habitants (en prime, un verre de raki…). Pas de commerces dans les villages traversés.
3 Gostivisht – Canyon d’Osumi
37km Commentaires : Paysage plus sec et monotone que la veille. Piste jusqu’à Frashër (la piste entre Gostivisht et Ogren n’est plus praticable en 4*4). Sentier (ancienne piste) ensuite via Kakos, Muzhënckë jusqu’à la route Permet-Çorovodë. On peut éviter la route en montant vers Zabërzan i Ri par un sentier qui part à peu près de la sablière à l’arrivée dans la vallée ; ensuite il y a un chemin rive gauche jusqu’à Corovodë (trace GPS sur le site de l’office de tourisme). Dénivelé 1590m.
11h Logistique :Quelques points d’eau mais plus facile en demandant aux habitants. Pas de commerces dans les villages traversés. Toilettes et eau au débouché de la première section du canyon
4 Canyon d’Osumi – Çorovodë
12km Commentaires : Après une section sur la route, on traverse un pont sur le canyon pour une piste puis un sentier rive gauche jusqu’à Corovodë (sentier balisé, et oui !, en rouge et blanc. Le balisage reste tout de même discret). Belles vues sur le canyon d’Osumi. Dénivelé 470m.
3h Logistique : Çorovodë : tous services. Plusieurs hôtels (à partir de 5€ la nuit).
5 Çorovodë – Siman
41km Commentaires : À nouveau des paysages de montagne avec le mont Tomorr. Montée directe au-dessus de Çorovodë par un sentier qui rejoint la route à Vërzhezhë puis par un chemin poursuite jusqu’à Dobrushë. Ensuite, alternance de pistes, chemins et sentiers qui passent à 1460 mètres d’altitude au pied du mont Tomorr (Maja e Tomorit) puis redescendent via Ujanik, Gradec. Traversée à gué de la rivière puis montée via la piste vers Dobrenj et Siman. Dénivelé 2220m.
12h Logistique :Points d’eau plus régulièrement notamment vers le col. Pas de commerces dans les villages traversés.
6 Siman – Grabova e Sipërme
30km Commentaires : Par la piste via Vidhan, Ermendj et Bletas. La descente sur la rivière se fait par un sentier et il y a un pont pour la traverser. Je suis passé par Bratile mais pour rejoindre la route, ce n’est pas évident et ensuite une section sur route. J’ai modifié la trace par un parcours qui me parait mieux. Dénivelé 1650m.
12h Logistique :Points d’eau assez régulièrement. Grabova e Poshtme : café-épicerie d’appoint. Grabova e Sipërme : petite épicerie, hôtel (Tél. 00355 68 64 36 978).
7 Grabova e Sipërme – Zavalinë
40km Commentaires : Longue étape, aucun village dans la journée. Il y a pas mal d’endroits agréables pour camper (au bord des lacs, prairies…). De Grabova e Sipermë, on remonte le vallon en prenant de la hauteur pour trouver un sentier qui passe à flanc sous Maja Kosorri i Voqel. On récupère ensuite des pistes qui suivent grosso-modo les crêtes. Chemins pour monter vers les lacs. Pour redescendre, il y avait encore de la neige, je suis redescendu tout droit. Une piste fait le tour du vallon puis un grand détour pour rejoindre Zavalinë. Je suis monté le long d’un ruisseau (assez raide, pas de sentier) pour couper et récupérer une piste en haut qui descend sur le village. J’ai modifié la trace GPS car ce passage n’est pas évident. Dénivelé 2100m.
12h Logistique :Plusieurs sources sur le parcours. Zavalinë : restaurant-café. Possibilité de trouver une chambre.
8 Zavalinë – Elbasan
33km Commentaires : Cela vaut la peine de visiter la belle église peinte de Shën Kollit (Saint Nicolas) de Shelcan ; demander la clé à la maison voisine. On suit la piste jusqu’à Gjinar (un peu de circulation). La route est goudronnée à partir de Gijnar mais on peut l’éviter à plusieurs reprises. Dénivelé 860m.
8h Logistique :Gjinar : restaurant-café, épicerie. Ensuite, des cafés régulièrement en bord de route. Elbasan :tous services. Hôtel assez luxueux (40€).
9 Elbasan – Bord d’un lac à 1150m
26km Commentaires : D’Elbasan, un sentier au milieu des champs d’oliviers monte en haut du village de Godolesh. En poursuivant sur un chemin, on rejoint la route goudronnée qui va à Labinot-Mal. À plusieurs occasions, on l’évite pour prendre des raccourcis avant de poursuivre sur la piste à flanc qui va à Burrel. J’ai dormi près des lacs quand on redescend du point haut à 1280 mètres d’altitude près d’un point d’eau installé par des habitants. Dénivelé 1670m.
8h Logistique :Bar là où on rejoint la route. Pas souvent des sources. Il y en a une bonne sur la piste à flanc vers 1160 mètres d’altitude. Sinon, voir dans les petits villages traversés.
10 Bord d’un lac à 1150m – Shqallë
40km Commentaires : Beaux paysages de moyenne montagne en général sur une bonne piste, tranquille et sans difficultés. On continue sur la piste (de temps en temps, des raccourcis) pour rejoindre la piste assez fréquentée qui va vers Shëngjergj puis Tirana. On la quitte assez rapidement pour une autre sans circulation. Dans la descente sur Guri e Bardhë, on peut prendre un sentier plus direct le long du ruisseau. La partie centrale de ce sentier est un peu envahie par la végétation et parfois eboulée. Le reste passe bien. Ensuite, à nouveau piste via Guri e Bardhë. Dénivelé 1300m.
11h Logistique :Bonne source environ 6km après le lac quand on attaque la descente après être passé à 1460 mètres d’altitude (bon endroit tranquille pour camper). Points d’eau aux deux cafés sur la piste de Shëngjergj. Le deuxième café fait restaurant. Quelques petites sources ensuite et ruisseau. Guri e Bardhë : 2 cafés, petite épicerie. Shqallë : café-épicerie.
11 Shqallë – Burrel
27km Commentaires : Étape plus technique que les deux dernières et presque entièrement sur sentiers et chemins. Après Splani, le chemin s’élève au-dessus de gorges. De loin, on se demande comment et où cela passe. Le sentier est finalement bien aménagé et au point haut, une bonne source. Le franchissement de la gorge se fait en suivant un canal d’irrigation assez aérien. Ensuite, via Bel, Unjatë, Gurrë e Madhe, Gurrë e Vogël, Frankth, il est facile de se perdre au milieu de tous les chemins. On ne rejoint la route que 3 kilomètres avant Burrel. Dénivelé 1270m.
8h Logistique :Plusieurs sources et passage par des maisons. En général, on évite les centres des villages. Cafés à partir de Frankth. Burrel : tous services. Hôtel Vila Bruci (25€).
12 Burrel – Parc national de Lurë (lac de Madh)
41km Commentaires : Belle étape dans le parc national de Lurë avec ses lacs et belles vues sur les montagnes, dommage que la forêt soit dans un état aussi pitoyable. Après avoir traversé le pont en bas de Burrel, on prend en face une piste qui monte et rejoint la route un peu avant Lis. L’asphalte s’arrête à Lis, poursuite sur la piste en direction de Vig (la plupart des virages se coupent). Ensuite la piste qui traverse le parc monte et passe devant plusieurs lacs. La partie jusqu’au premier ensemble de lacs est à peine praticable en 4*4. Dénivelé 2260m.
12h Logistique :Entre les villages au début puis les sources et les ruisseaux dans le parc, pas de problème d’eau. Lis : cafés, épiceries. Vig : café-épicerie.
13 Parc national de Lurë (lac de Madh) – Klos
25km Commentaires : Des lacs à Fushë-Lurë, un sentier descend presque directement en évitant la piste. Ensuite piste pour Krej-Lurë puis un sentier qui monte sur un plateau calcaire. Traversée de ce plateau par des pistes avant de suivre un sentier qui descend directement et arrive à l’aire d’autoroute. Dénivelé 950m.
8h Logistique :Je n’ai pas vu de sources. Ruisseaux au début, sinon eau dans les villages. Fushë-Lurë : hôtels, épicerie. Klos : aire d’autoroute avec hôtel-restaurant et petit marché (30€ la nuit).
14 Klos – Fushë-Arrez
35km Commentaires : Quelques belles vues sur les montagnes. La principale difficulté est la multiplicité des pistes par endroit. Traversée à gué de la rivière puis montée par une ancienne piste dans le vallon en face de l’aire d’autoroute. On attaque la descente par un sentier peu marqué dans les prairies pour alterner ensuite pistes et chemins avant de récupérer la piste qui passe par Kimez, Qafë e Barit et Tuç. Au niveau de l’embranchement vers Lumbardhë, je suis monté par un sentier à un col pour descendre par un autre sentier côté Fushë-Arrëz. La descente jusqu’au torrent est sur un sentier bien marqué. Ensuite, j’ai suivi le lit du torrent (parfois des semblants de trace). Dénivelé 2060m.
11h Logistique :À la montée, le torrent ne coule pas en permanence. Bon point d’eau à la cabane des bûcherons à 1320 mètres d’altitude, ensuite, pas mal de sources. Fushë-Arrëz : tous services (hôtel 10€ salle de bain partagée, 20€ avec salle de bain).
15 Fushë-Arrez – Fierzë (Dushaj)
35km Commentaires : Beau parcours sur les crêtes avec les Alpes Dinariques en face. Par la route jusqu’au pont de Kryezi (il doit être possible de l’éviter en faisant le détour par Lumëardhe où je crois qu’il y a un hébergement touristique). Ensuite, des chemins montent en gros sur la croupe et évitent pratiquement toujours la route. La dernière partie de la montée se fait par des chemins et sentiers pour arriver à 1470 mètres d’altitude. La suite, plus ou moins en suivant la ligne de crête, se fait par de vieilles pistes, des bouts de sentiers et quelques jonctions dans les prairies. La descente, par un sentier, est assez directe et aboutit au pont sous le barrage. Fin jusqu’à Dushaj par la route. Dénivelé 1440m.
9h Logistique :Bonne source à la montée vers 1280 mètres d’altitude, une petite avant la Maja Gurgac et une autre après quand on récupère la piste qui descend. Dushaj : bar, épicerie (fruits, légumes…), hôtel en réhabilitation. En demandant au bar, chambre à 10€ la nuit.
16 Fierzë (Dushaj) – Curraj i Epërm
24km Commentaires : Belles vues sur le lac Koman et les montagnes ensuite. Par la route (goudronnée jusqu’au pont de Lekbibaj) le long du lac de Koman. Pour éviter ce long détour du lac Koman sur route goudronnée, il faudrait depuis les crêtes parcourues hier, de la maja Gurgac, bifurquer vers l’ouest pour redescendre sur le lac au niveau d’Agripë et se débrouiller pour trouver un bateau pour traverser le lac. À partir du pont de Lekbibaj, le chemin est bien balisé (rouge et blanc). Il monte raide après la source. Dénivelé 1550m.
8h Logistique :Eau dans les villages, source entre Curraj i Poshtem et Curraj i Epërm avant d’attaquer le raidillon. Bars, hôtel en construction à l’embarcadère du ferry. Bar (fermé lors de mon passage) au pont où on traverse la rivière avant Curraj i Posthem. Curraj i Posthem : Guesthouse Lekaj (parle italien). Curraj i Epërm : plusieurs guesthouses (20€ en demi-pension – Martin Prebibaj Tél. 0682328326 ou 0697885719).Pas mal d’informations sur le village et les sentiers sur ce site tchèque.
17 Curraj i Epërm – Theth
22km Commentaires : Sentier de montagne avec belles vues. Il est balisé en rouge et blanc. Dans la forêt, comme il y a peu de passage, le sentier n’est pas très visible et on perd facilement le balisage. Il est plus facile à suivre dans la descente vers Theth. 9 heures à un bon rythme… Dénivelé 1550m.
9h Logistique :Source sous la maison après la première descente et avant d’attaquer la montée. Pratiquement pas d’eau ensuite, faibles sources dans la traversée. Bonne source un peu avant le col. Theth : nombreuses guesthouses (20€ en demi-pension). Petite épicerie près du bureau d’information touristique.
18 Theth – Nikç
19km Commentaires : J’avais d’abord envisagé d’aller directement de Theth à Lepushë en suivant un chemin assez direct qui passe entre les sommets Prozmit et Navgacit. L’enneigement conséquent encore début juin, m’en a dissuadé. J’ai donc fait un détour par Nikç. Paysages splendides tout le long de la journée. Sentier balisé rouge et blanc tout le long. De Theth, on suit la piste qui remonte la vallée et on la quitte en suivant le balisage Nikç pour monter assez directement à l’ouest de la paroi verticale du mont Harapit. Il restait de la neige sur la dernière partie avant le col puis sur l’ensemble du plateau karstique (du coup, sa traversée en a été facilitée). Redescente en suivant le balisage jusqu’à Nikç (bon sentier). Dénivelé 1570m.
9h Logistique :Pas d’eau une fois quitté Theth jusqu’au moment où on descend sur Nikç (après le petit plateau de Dobraçe, bon point d’eau, 10 minutes après avoir attaqué la dernière descente). Nikç : guesthouses (20€ en demi-pension).
19 Nikç – Vermosh
22km Commentaires : Superbe étape avec vues splendides sur les Alpes Albanaises, prairies fleuries, architecture traditionnelle, bon sentier balisé rouge et blanc. Pas de difficultés, le sentier est bien marqué, emprunté par les locaux. Les pentes sont tranquilles. Dénivelé 1700m.
8h Logistique :Bon point d’eau au-dessus des maisons à 1000 mètres d’altitude après Nikç (bonnes prairies pour camper autour), idem après le col (ruisseaux et prairies) entre Nikç et Lepushë et après celui entre Lepushë et Vermosh. Lepushë : guesthouses, cafés, petite épicerie. Vermosh : guesthouses, cafés. Voir aussi le site de la Via Dinarica pour les informations pratiques sur Vermosh.

Conseils pratiques, étapes, traces GPS, récit.