Grande Traversée de la France

L’itinéraire, des conseils pratiques, étapes, dénivelés, traces GPS de la Grande Traversée de la France à pied par l’ensemble des cinq massifs du pays : Vosges, Jura, Alpes, Massif Central et Pyrénées. 2500 kilomètres et 117 kilomètres de dénivelés positifs du Nord-Est au Sud-Ouest, de Lauterbourg à Hendaye.


La Grande Traversée de la France

La longue marche idéale? Un parcours très progressif pour s’adapter, des itinéraires mythiques comme la Grande Traversée des Vosges, la Grande Traversée du Jura, la Grande Traversée des Alpes (GR5 jusqu’au mont Thabor avant de poursuivre vers l’Ouest), des parties du chemin de Stevenson dans le Massif Central, la HRP dans les Pyrénées, un parcours très montagne mais aussi des petits villages typiques, des châteaux… encore peu connue, la Grande Traversée de la France peut devenir un must avec différentes initiatives qui se mettent en place. Dépêchez-vous pour faire partie des pionniers.

Itinéraire :


Voir le détail des étapes, traces GPS, ainsi que tous les renseignements sur la logistique (approvisionnement, hébergement, eau…) dans les pages consacrées à chacune des parties de ma marche :


Toutes les photos de la GTF :


Sites internet :

Un parcours assez analogue l’Hexatrek a été créé en 2022. Le site propose les tracés, logistique, point d’intérêts avec une application dédiée. Le tracé est 500 kilomètres plus long que celui que j’ai emprunté. C’est notamment le cas dans les Alpes où ma trace est beaucoup plus directe. À contrario, le massif du Jura est coupé à mi-parcours sans passer par le Crêt de la Neige notamment pour rejoindre les Alpes en traversant en bateau le lac Léman.

Outre les sites internet mentionnés sur les pages pour chaque massif, sur l’ensemble du territoire, le site gites-refuges.com est utile pour avoir des informations sur les refuges et gîtes d’étape et celui Refuges.info pour les refuges, cabanes et abris.
Voir le site LeCampingsauvage.fr pour la réglementation en France pour le bivouac ou le camping sauvage.

Le matériel

Depuis l’Appalachian Trail 2017, puis les Balkans en 2018 et l’Europe de l’Est en 2019, j’utilise à peu près le même équipement avec quelques petites modifications chaque année. Je suis rodé avec, il m’a donné satisfaction. J’ai eu besoin de tout et n’ai manqué de rien. L’évolution majeure de 2020 est de passer en dessous de 8kg porté hors eau et nourriture. Pour être précis, mon sac à dos pèse 7,62kg en poids de base (hors eau et nourriture). Le gain est non négligeable.  J’ai remplacé ma doudoune « modèle de ville » par un modèle plus adapté à la pratique sportive et plus performant (Mountain Hardwear Ghost Whisperer). J’ai aussi remplacé ma veste coupe vent qui avait fait son temps (plus de 10 ans, un peu déchirée et recousue, plus vraiment imperméable) par un modèle plus récent. Je suis resté chez Vertical avec la veste Aeroquest en MP+. C’est un gros gain de poids (150g par rapport au précédent modèle). Elle paraît très fragile (à éviter la végétation dense, les ronces, les rochers…) mais je ne l’ai utilisée qu’une seule fois.
Parmi les rajouts cette année, le masque de protection ! Quelques grammes en plus pour l’élément indispensable de l’année 2020. Par contre, je n’ai rien prévu pour suspendre ma nourriture à l’abri des ours. Pour ceux des Pyrénées, même pas peur, on est presque cousins…
J’aurais pu tendre vers les 7kg en changeant les éléments lourds (sac à dos, tente, duvet, matelas de sol) par de nouveaux produits, aujourd’hui sur le marché et plus légers. Je suis resté avec ma tente. J’en suis content. C’est sa cinquième année. Assez grande (sensée être pour deux), elle permet d’être confortable quand on y est confiné, avec le sac à dos, par mauvais temps. Il existe maintenant des matelas de sol un poil plus léger, mais ce serait investir pour gagner, à peine, quelques grammes. Côté sac à dos, North Face avec son Hydra 38l autour de un kilo ou Salomon avec son Out Week 38+6l annoncé pour 815g mériteraient d’être testés.
Sans être un puriste de la marche ultra légère, moins de 8kg porté hors eau et nourriture me parait très raisonnable pour être autonome et pouvoir rester confortable par des températures légèrement négatives.
Charge téléphone : Jusqu’à maintenant, j’avais mon téléphone (batterie 4100mAh) + deux accus 18650 donnés pour 3500 mAh (dont un sert aussi pour la frontale). Cela me permettait d’avoir environ 6 jours d’autonomie avec une utilisation très maîtrisée du téléphone. J’ai acheté cette année un panneau solaire Tomshine 10W 5V (85g) et du coup ne suis parti qu’avec l’accu 18650 de la frontale en complément. Le surpoids par rapport à l’année dernière n’est donc que de 35 grammes.

Conseils pratiques, étapes, traces GPS, récit.