Saint-Gaudens – Barbastro par la vallée d’Aure

L’itinéraire, des conseils pratiques, étapes, dénivelés, traces GPS du chemin de Saint-Gaudens à Barbastro par la vallée d’Aure et le Port d’Ourdissétou.

Saint-Gaudens – Barbastro par la vallée d’Aure et le Port d’Ourdissétou. Le GR105

Il s’agit en grandes lignes du chemin emprunté par Domenico Laffi, pèlerin du XVIIème siècle entre Toulouse et Saragosse puis Compostelle.
En grandes lignes car pour éviter la route, l’itinéraire s’écarte du fond de vallée.

Le chemin est balisé en GR 105 depuis Lortet jusqu’au port d’Ourdissétou. Le balisage est correct, les sentiers sont plutôt bien entretenus. Quelques sections de bitume notamment sur la remontée de la vallée de Rioumajou.
Le parcours est accidenté. Pour éviter la route, le GR 105 grimpe souvent entre 2 villages. Il constitue donc un très bon entraînement pour franchir les Pyrénées. La conséquence de ce type de parcours est qu’il offre de superbes vues sur la vallée. Ces chemins sont en plus souvent ombragés.
Il permet de découvrir les beaux villages de la vallée d’Aure. N’hésitez pas à visiter l’église de Sarrancolin avec la belle châsse de Saint-Ebons et l’église de Jézeau et ses superbes peintures (la chapelle Sixtine de la vallée !). Elle est inventoriée au patrimoine mondial de l’humanité au titre des chemins de Compostelle. Trois croix de pèlerins s’y trouvent également.
Le port d’Ourdissétou est sûrement un des plus faciles dans cette partie centrale des Pyrénées (cela reste un col de haute montagne quand même…).
Passé Bielsa, le paysage change : végétation méditerranéenne, roches calcaires, villages abandonnés… on est dans le Haut Aragon.
Des paysages contrastés, de beaux sites comme Saint-Bertrand, Ainsa ou villages typiques (Arreau, Tella, Abizanda, Naval…). Bref un nouveau beau parcours à découvrir.

Le récit de Domenico Laffi

Domenico Laffi, prêtre de Bologne emprunta la vallée de Garonne en 1666 et 1673 pour se rendre à Compostelle (il passa par Auch lors de son troisième pèlerinage). Il écrit :

« Passé Saint-Martory, nous avons marché jusqu’à Saint-Gaudens qui se trouve trois lieues plus loin.
Cette ville de Saint-Gaudens est très grande. Elle se situe sur une agréable colline presque au bord du fleuve qui passe à Toulouse. C’est une ville commerçante et une place forte ceinturée de murailles et d’un fossé. Là, il y a quelques couvents de moines et frères. Nous y étions le jour de la fête de la Pentecôte.
Partis de Saint-Gaudens, nous sommes arrivé à une ville appelée Montréjeau à deux lieues puis à Labarthe, deux autre lieues plus loin. À partir de là, on commence à rentrer dans la partie élevée des Pyrénées. Nous avons rejoint un lieu appelé Sarrancolin entouré de murailles. C’est un endroit très important à exactement deux lieues. Nous avons marché jusqu’à Arreau, elle aussi importante et distante d’une lieue. Cette terre est au milieu de ces hautes montagnes, au fond de la vallée et au bord de la rivière. D’Arreau à l’Hôpital, terre ultime de France, il y a là deux lieues. Là, pour passer sur l’autre versant des Pyrénées, nous avons emprunté le port de Bielsa. En descendant toujours la vallée, après quatre lieues, nous sommes arrivés à une terre appelée Bielsa qui est la première du royaume d’Espagne et d’Aragon. De là, toujours en suivant la rivière, nous sommes arrivé à un village appelé Labuerda à quatre lieues puis au château appelé Ainsa à deux lieues. Par sa proximité de la frontière, c’est un fort et un beau château avec beaucoup de soldats et de munitions. Il est placé au sommet d’une colline qui domine la confluence du fleuve qui descend des Pyrénées. De là, à quatre lieues, il y a un autre château plus beau et plus grand appelé Naval, endroit très fertile et commerçant. Il y a ensuite une rivière salée sur la rive de laquelle est fabriquée quantité de sel. Et cette quantité de sel est envoyée non seulement en Espagne mais aussi dans toute la France. De Naval, nous avons marché jusqu’à la ville de Barbastre, trois lieues plus loin. Celle-ci est une belle cité. Son territoire est fertile et produit en toutes saisons. Ainsi, on y semble toujours y être au printemps »

Trace GPS :

Trace GPS des 261 kilomètres et 9600 mètres de dénivelés positifs.

Sites internet :

Le Comité Départemental de Randonnée Pédestre des Hautes-Pyrénées propose sur son site, un guide sur le GR105, chemin de Compostelle en Vallée d’Aure.

Sur la voie du Piémont, le chemin dans la vallée d’Aure, d’autres chemins transfrontaliers et les liaisons en Espagne avec le Camino Aragonés, ce site sur le voie du Piémont est bien documenté, à la fois sur les itinéraires et l’histoire.

Le site de l’office de tourisme d’Aragon propose une cartographie des sentiers sur la province (pas complètement exhaustive). En zoomant sur la carte, les tracés sont visualisés et en cliquant dessus, il est possible d’avoir les informations sur les chemins et de télécharger des tracés GPX.

Le site de l’office de tourisme du Sobrarbe est bien fait. On y trouve une carte des chemins et toutes les informations sur le chemin de Saint Jacques en Sobrarbe.

J’ai téléchargé certaines traces en faisant des recherches sur wikiloc.
Il est possible aussi d’y télécharger des tracés de la Federación Aragonesa de Montañismo. Attention, comme cela est indiqué, certains tracés ne sont pas bons.

Carthographie :

Je suis resté fidèle à Iphigenie. L’application (disponible sur l’Apple Store et Androïd : http://iphigénie.com/?lang=fr) donne accès aux cartes IGN espagnoles. Elle permet d’avoir en cache (visible sans connexion internet) les cartes au 50000ème au pire et sur certaines zones au 25000ème.

Le guide format pdf (10Mo) à télécharger sur les traversées des Pyrénées avec l’histoire, les cartes, le détail des étapes, les hébergements :

Guide

Les étapes :

2Saint Bertrand de Comminges – Lortet3Lortet – Cadéac les Bains (via Jézeau)

2Saint Bertrand de Comminges – Lortet3Lortet – Cadéac (via Jézeau)

1 Saint Gaudens – Saint Bertrand de Comminges
21km
Saint Bertrand de Comminges et Saint Just de Valcabrère
Saint Bertrand de Comminges et Saint Just de Valcabrère

Commentaires : Cette étape se situe dans le cadre de la voie de la Garonne qui relie Toulouse à Saint Bertrand de Comminges. Elle se déroule en trois temps, un premier temps « histoire » avec Saint-Gaudens et les ruines gallo-romaines de Valentine, un deuxième temps « nature » avec le passage sauvage par le col de Lauach et un final en apothéose avec l’arrivée sur Saint Just et Saint Bertrand.
De St Gaudens, descendre sur Valentine par un chemin qui longe la route à partir du Montjoie de la Caoue. Après le pont de Valentine, partir à droite vers la centrale électrique et suivre le parcours cyclable de la Garonne jusqu’au pont au niveau de la villa gallo romaine. Le chemin traverse les ruines (une église wisigothique, des tombes avec des pèlerins avec coquille de saint Jacques et bourdons ont été fouillées). On longe sur 20 mètres la D8 pour à ras des maisons prendre un chemin qui longe la route à droite, puis la traverse et part en biais vers Labarthe Rivière. Traversée du village jusqu’aux écoles, av Victor Hugo, puis à gauche pour récupérer le chemin des 4 Chênes qui monte vers le col de Lauach. Au col, on laisse le chemin des 4 Chênes pour poursuivre tout droit et via le sentier des collines de las Couerles, rejoindre le GR86, suivre les indications Barbazan, récupérer le GR78 au dessus du parc thermal et continuer jusqu’à Saint Bertrand de Comminges.

6h Logistique :Labarthe Rivière : boulangerie et épicerie. Barbazan : Hôtel l’Aristou. Restaurant au casino. Loures Barousse : tous commerces. Hôtel des Vallées. Saint Bertrand : hôtel, restaurants, dépôt de pain avec fromage, charcuterie….Halte jacquaire au presbytère de Saint Bertrand de Comminges. Des provisions sont mises à la disposition des pèlerins. Donativo. Cuisine. Contact : 05.61.88.31.54 ou 06.30.21.63.35. Gîte dans la ville basse : Marie Uchan au 06.79.79.70.65 ou 05.61.88.31.82. Hôtel du Comminges. Hôtel Oppidum.
2 Saint Bertrand de Comminges – Lortet
29km
En quittant Saint-Bertrand
En quittant Saint-Bertrand

Commentaires : L’étape est agréable, sauvage avec beaucoup de chemins en sous bois.
Belles vues sur Saint Bertrand au départ.
Après Tibiran Jaunac, le GR est balisé en faisant le tour du Picon et non par la Coume de Mondève (comme indiqué sur certaines cartes IGN). La partie le long du ruisseau de Larise avant Lombrès peut être glissante et boueuse par temps de pluie. Il est possible de couper la boucle en prenant un raccourci et traverser à gué le ruisseau (voir trace GPS).
Avant Montsérié, le GR est balisé via Métous et devant le gîte d’étape (et non à flanc du cap des Pènes).

8h Logistique : pas de commerce sur le trajet. Nestier : Hôtel Le relais du Castéra (Tél. : 05.62.39.77.37) Hôtel-restaurant Le monastère du Mont-Arès (Tél. : 05.62.40.10.56). Si étape à Montsérié, gîte communal (contacter la mairie au 05.62.98.98.41 – 13€). À Lortet, l’hôtel du Mont d’Aure est définitivement fermé. Accueil à Plein Air Pyrénées (ancienne colonie de vacances) : 34€ la demi-pension en tarif pèlerin. Se trouve au bord de la D929 (à Lortet, traverser le pont, passer devant l’église, 500m environ après prendre à gauche direction Avezac-Prat. Vous tombez direct à l’angle de cette route et de la D929. Tél : 05.62.98.14.76 ou 06.79.13.07.95
3 Lortet – Cadéac
29km
Arreau
Arreau

Commentaires : Le chemin est agréable, souvent en balcon avec de l’ombre et de belles vues. Il traverse les villages typiques de la vallée d’Aure avec en plus des panneaux explicatifs sur les édifices anciens. Sarrancolin, Jézeau et Arreau méritent la visite
De Lortet, en grande partie sur petites routes, le GR 105 traverse Bazus-Aure, Héchettes, Léchan puis par une piste le long de la Neste va de Rebouc à Sarrancolin.
Après Ilhet, il grimpe sérieusement au dessus de l’usine de Beyrède pour redescendre à Camous puis remonter après Fréchet-Aure. Le chemin en balcon ensuite, offre de belles vues sur la vallée et les montagnes. À Pailhac, possibilité de faire le crochet vers Jézeau (église inventoriée au patrimoine mondial de l’humanité au titre des chemins de Compostelle. Se renseigner au préalable pour les heures d’ouverture).
Le GR redescend sur Arreau, traverse la Neste, pour à nouveau remonter et redescendre sur Cadéac.

9h Logistique :Rebouc : Camping (tentes bivouac à louer si vous n’êtes pas équipé). Sarrancolin : tous commerces. Camping. Pailhac : camping. Arreau : tous services. Hôtels, camping. Cadéac : Hôtel le Val d’Aure (46,50€ la chambre individuelle sans petit déjeuner. Tél. : 05.62.98.60.63)
4 Cadéac – Rioumajou
27km
Hospice de Rioumajou
Hospice de Rioumajou

Commentaires : L’objectif de la journée est de se positionner au pied du port d’Ourdissétou (voir ci-dessous les conditions d’hébergement à Rioumajou…). Par rapport aux cartes IGN, le tracé du GR évite maintenant la montée entre Guchen et Vielle Aure. Les traversées des villages sont agréables. La chapelle d’Agos est superbe. La montée vers Rioumajou est progressive (avec une longue section de bitume).
Comme la veille, il faut commencer par monter pour quitter Cadéac (derrière l’église). De l’hôtel du Val d’Aure, il est possible de récupérer le GR à la sortie de Cadéac. Le GR traverse ensuite Ancizan puis Guchen. À la sortie de Guchen, il ne fait pas le crochet comme indiqué sur certaines cartes IGN mais passe devant le cimetière pour continuer en balcon juste au dessus de la route (pas de grosse montée cette fois).
C’est par une petite section de route que l’on atteint Agos. Faire le petit crochet pour visiter la belle chapelle romane d’Agos.
Là aussi, le tracé est différent des cartes IGN. Par la base de loisirs (donc à plat), le GR rejoint Vielle Aure en longeant la Neste, puis par la route Vignec.
De Vignec, un chemin rejoint Cadeilhan puis Trachère et par un chemin en balcon Tramezaïgues.
À partir de Tramezaïgues, il faut suivre la route pratiquement tout le temps. Le premier endroit pour l’éviter, à la centrale électrique Maison Blanche, qui monte le long de la conduite d’eau était mal débroussaillé à la sortie. Le second, au niveau de l’oratoire, était ni indiqué, ni débroussaillé mais, une fois monté dans le pré au dessus des maisons, il passait. Du pont Soubiron, il est possible de rejoindre Frédancon sur un sentier rive droite.

9h Logistique : Hospice de Rioumajou – ouverte l’été et en septembre en fonction de la météo. Demi-pension à 45€ avec réservation (Tél. : 09.88.18.78.93) 
Sur le parcours. Ancizan : Hôtel Le Logis de l’Arbizon (demi-pension autour de 60€ – Tél.: 05 62 39 90 08). Supermarché. Guchen : bar, boulangerie. Vielle Aure et Vignec : campings. Vignec : bar.
Hors parcours. Saint-Lary : tous services. Gîte d’étape Le Refuge.
5 Rioumajou – Parzán
17km
Arrivée au port d'Ourdissétou
Arrivée au port d’Ourdissétou

Commentaires : Avec la nuit à l’hospice de Rioumajou, l’étape jusqu’à Parzán est relativement aisée. Il n’y a que 17 kilomètres mais quand même près de 1000 mètres de dénivelés positifs et le passage à 2400 mètres. L’étape vous permettra de découvrir de superbes paysages de montagne. Du col, face à vous la Punta Suelza flirte avec les 3000 mètres d’altitude. Vous pouvez aussi faire le petit crochet vers le col d’Urdiceto et le lac (belles vues sur le pic d’Eriste et les Posets)
Le port d’Ourdissétou ne pose pas de problèmes majeurs. Il faut être vigilant comme sur tout chemin de montagne. La partie la plus délicate se situe autour de 1850 mètres d’altitude. La fin de la montée au col est en revanche assez facile. De Rioumajou, le chemin est bien marqué (points bleus).
Du port d’Ourdissetou, le chemin rejoint rapidement une piste : à droite, il y a 11 kilomètres de descente jusqu’à Parzán. À gauche, la même distance jusqu’à Biados. Je conseille d’opter pour la première solution et donc de laisser le balisage Compostelle. Il n’y a que de la descente (de l’autre côté, il y a quatre remontées casse-jambes) ; c’est sur une piste donc, pour des jambes fatiguées, c’est moins épuisant (coté Viados, toute la première partie est sur sentier) ; c’est globalement plus court (surtout si on fait le crochet pour dormir à Biados) ; il est possible parfois d’avoir un 4*4 qui redescend.
Par cette option, il suffit de suivre la piste (on ne coupe les lacets qu’en dessous de la centrale d’Urdiceto). Arrivé à la route, soit, on la traverse pour suivre le GR qui longe le canal d’irrigation et remonte la route de Chisagüés pour arriver à Parzán par le haut (et rejoindre l’hôtel par le PR HU 189), soit, il y a 2 kilomètres de nationale (si on est vraiment épuisé).

6h Logistique :Du port d’Oudissetou, il y a une cabane en assez bon état au col d’Urdiceto (direction Biados – pas de matelas), un refuge non gardé au bord du lac (500 mètres plus haut – assez grand, en bon état, matelas, système d’appel d’urgence). Direction Parzán, une cabane sommaire au dessus de la centrale (pas de matelas). À Parzán : Hostal La Fuen (35€ la chambre individuelle sans petit-déjeuner), restaurants, bars, supermarchés.
6 Parzán – Lafortunada
22km
El camino del Canal entre Bielsa et Tella
El camino del Canal entre Bielsa et Tella

Commentaires : Belle étape, presque intégralement sur des chemins, bien balisés, en surplomb au dessus de la vallée avec de belles vues sur les montagnes.
De Parzán, l’itinéraire suit le PR HU 189 jusqu’à Bielsa : traverser le pont sur la nationale puis prendre juste après à droite. Le PR monte dans les bois pour suivre en gros le canal d’irrigation jusqu’à la route de la vallée de la Pineta. Il faut la suivre une centaine de mètres puis traverser Javierre.
De Bielsa à Tella, suivre le PR HU 137 (El camino del Canal). Comme à partir de Parzán, le PR monte dans les bois pour suivre en gros le canal d’irrigation. Il faut traverser le río qui descend de la vallée de la Pineta puis prendre à droite. Certains passages sont aériens (éboulis, passages creusés dans la falaise, quelques tunnels. Déconseillé aux personnes sujettes aux vertiges). Je l’ai suivi jusqu’à la jonction avec le GR 19 et j’ai rejoint Tella par le GR qui est plus direct.
De Tella, descente presque directe sur Lafortunada via le GR 15 commun avec le GR 19. Il est aussi possible de poursuivre sur le beau GR15 vers Escuain, Bestué, Fanlo, Broto et Jaca.

7h Logistique :Bielsa : tous services, hostales, camping…Lafortunada : bar, restaurant, hôtel Badain (30€ la chambre individuelle avec petit-déjeuner. Belles chambres rénovées).
7 Lafortunada – Aínsa
24km
Pueyo de Araguás et la Peña Montañesa
Pueyo de Araguás et la Peña Montañesa

Commentaires : Étape entièrement sur le GR 19. Bien balisée avec un agréable sentier rive gauche du rio Cinca jusqu’à Laspuña et de belles vues sur le massif du Mont Perdu et la Peña Montañesa ensuite. À Laspuña, le balisage Compostelle mène soit vers Boltaña, Fiscal puis Jaca soit vers Aínsa.
De Lafortunada, prendre la route vers Badain. Passer par le village ou rester sur la route pour traverser le rio Irués en dessous du village. Suivre le sentier rive gauche du rio Cinca jusqu’à la route de Laspuña.
Le GR monte traverser le village puis continue à flanc jusqu’à Araguás. Il passe un petit col avant de redescendre sur Pueyo de Araguás et Aínsa. À Aínsa, il est possible de suivre un balisage Compostelle vers Boltaña, Fiscal puis Jaca.

7h Logistique :Laspuña : bar-restaurant, épicerie, hôtel. Pueyo de Araguás : bar-restaurant. À Aínsa tous services. Auberge Mora de Nuei dans la ville médiévale (17€ en dortoir). Hostal Dos Rios après le pont (42€ la chambre individuelle). Hostal Pirineos (32€ la chambre individuelle)
8 Aínsa – Meson de Ligüerre
33km
Congosto de l'Entremón
Congosto de l’Entremón

Commentaires : Longue étape que l’on peut raccourcir en dormant à Ligüerre de Cinca (29km) ou en prenant la route entre Ligüerre de Cinca et Meson de Ligüerre (31km).
Belle étape avec vues sur le massif du Mont Perdu et la Peña Montañesa puis la traversée du Congosto de l’Entremón. Le balisage est bon d’abord sur le GR 19 puis sur le GR 1.
D’Ainsa, traverser les deux ponts direction Campo et, quand la route tourne à droite, prendre tout droit un chemin qui mène à Usana (point d’eau). Après avoir passé un barranco, le GR traverse Banastón (point d’eau), Santa Tecla, passe sous la route nationale pour longer la rivière de la Nata. Il traverse la rivière pour monter raide sur Griebal puis continuer de monter jusque vers 800 mètres d’altitude entre la Corona (ruines) et Fumanal (source avant d’y arriver).
Il faut ensuite redescendre traverser un rio après le Humo de Muro (point d’eau) pour, à nouveau, monter (assez raide) vers 750 mètres d’altitude. Le GR rejoint ensuite le barrage, passe les tunnels de la route pour s’engager dans le Congosto de l’Entremón (certains passages sont assez impressionnants). Après avoir traversé le pont de l’Entremón, il rejoint Ligüerre de Cinca (point d’eau) par un sentier en contrebas de la route puis Meson de Ligüerre en suivant les courbes des rives du lac.

10h Logistique :El Humo de Muro : restaurant. Ligüerre de Cinca : 2 hôtels Casa Broto (3*) et Casa Sebastian (plus cher). À Meson de Ligüerre : camping (18€ l’emplacement en saison, auberge plutôt type Hostal, autour de 40€ la chambre).
9 Meson de Ligüerre – Naval
17km
Abizanda
Abizanda

Commentaires : Belle étape, bien balisée (sur la partie dans le Sobrarbe, moins à la fin dans le Somontano). Passage par plusieurs petites chapelles, les ruines du château d’Escanilla, le vieux village d’Abizanda. Belles vues sur le massif du Mont Perdu.
De Meson de Ligüerre, traverser avec prudence le pont sur le rio Susia (pas de trottoir et de la circulation). Tout de suite après le pont, prendre le chemin à gauche qui longe la nationale en contrebas. Il faut ensuite la traverser pour rejoindre Escanilla par l’ancienne route.
On traverse le village pour descendre ensuite recroiser la nationale, descendre au fond d’un vallon pour remonter assez raide vers la chapelle San Juan Bautista et la tour de l’ancien château.
Au dessus de la chapelle, le GR part à droite sur une piste qui redescend, croise à nouveau la nationale pour monter vers Abizanda (point d’eau). Il faut ensuite monter en direction de l’Ermita San Salvador (un peu à l’écart du GR, beau point de vue). Le GR continue à monter, se rapproche de la route Naval-Abizanda pour descendre dans un vallon et remonter au pied du Peña Robles.
Venant de Naval, j’ai loupé le chemin depuis la route de l’Ermita de los Dolores et suis passé par le village abandonné de Paul (c’est un détour de 3 kilomètres mais pas inintéressant. Dans ce cas-là, laisser le balisage quand on rejoint la piste au pied du Peña Robles pour prendre à gauche et contourner la montagne par le sud en prenant la première piste à droite. On passe derrière une maison à la Muela en assez bon état pour traverser sur un vieux pont le Barranco de Mayo et rejoindre le GR 45 en dessous de Paul. On suit ensuite ce GR jusqu’à la route de l’Ermita de las Dolores ).
Le GR 1.1 lui, contourne la Peña Robles par le nord, descend dans un vallon pour remonter jusqu’à la route de l’Ermita de las Dolores. On descend ensuite jusqu’à la route Naval-Abizanda que l’on prend vers la gauche pour un peu plus loin, tourner à droite rejoindre les anciennes salines de Ruela. Le chemin à gauche va à Naval. L’auberge est à l’entrée du village dans le même bâtiment que la Guardia Civil. 

5h Logistique : À Abizanda : bar-restaurant, hôtel. À Naval : épicerie, boucherie, pharmacie, bars. L’auberge municipale est souvent remplie en été par des groupes de jeunes (10€ en dortoir – Tél. : 00.34.974.300.304 / 686.983.027 – maricarmenvilor@hotmail.com).
10 Naval – Barbastro
23km
Naval et la chapelle Sainte Quitterie
Naval et la chapelle Sainte Quitterie

Commentaires : De Naval à Coscojuela, beau parcours par les salines, Santa Quiteria puis un chemin en hauteur avec vues sur les Pyrénées et la plaine. On voit vraiment que l’on arrive au bout des montagnes. L’itinéraire presque intégralement sur chemins, suit en partie des chemins balisés mais le balisage est quasiment absent. Il suit le Camino de la Sal, du Mirador Tozal de Pisa, le PR HU 72 et le GR17.
Traverser Naval puis descendre au bas du village récupérer le chemin Camino de la Sal qui passe entre les salines et la colline. Au bout, une piste monte vers l’Ermita Santa Quiteria. C’est indiqué vers l’Ermita et vers le Mirador Tozal de Pisa. Après l’Ermita, poursuivre l’itinéraire en direction du Mirador. Il laisse la piste derrière l’Ermita pour s’engager surun sentier qui monte raide. Il rejoint une autre piste. Rester sur cette piste et ne plus suivre le sentier qui quitte à nouveau la piste un peu plus haut.
Cette piste en rejoint une autre à un virage en épingle à cheveux. La prendre à gauche pour continuer à monter jusqu’à 800 mètres d’altitude environ. Elle suit une crête avec de belles vues sur les Pyrénées, la plaine, Salinas de Hoz, Hoz de Barbastro, le Pueyo, la colline de Berbegal, Barbastro…
Elle descend ensuite vers Coscojuela de Fantova. Dès que l’on arrive à la partie cimentée, prendre à gauche vers le cimetière puis descendre au bas du village au droit de l’église. Un panneau indique PR HU 72 vers Costean.
Le balisage est ensuite quasiment absent. Rester sur la piste principale, en laissant les autres qui partent à droite ou à gauche. À deux fourches successives, prendre la piste de droite. Elle descend dans un vallon. En bas prendre à droite puis juste après laisser le fond du vallon pour monter en face.
La piste remonte vers une route que l’on suit sur la droite jusqu’à ce qu’elle fasse une vaste courbe sur la droite. Prendre la piste en face puis, après 500 mètres environ, prendre la première piste à droite qui va jusqu’à Costean (point d’eau). Passer devant l’église pour atteindre le fond du vallon à droite. Suivre la piste qui monte à droite puis redescend dans un autre vallon. Après avoir traversé le ruisseau, le GR 45 continue sur la droite ; prendre le GR 17 qui lui, suit un sentier sur la gauche. Il monte rejoindre une piste qui mène à Barbastro.

4h Logistique : À Barbastro : tous services. En centre ville, dans la première rue parallèle au rio Vero après celle qui le longe rive droite : Pension Goya (27€ la chambre individuelle sans petit déjeuner – calle Argensola – Tél. : 00.34.974.311.747), Hôtel Palafox (même ordre de prix – Calle Corona de Aragón – Tél. : 00.34.974.312.461)
11 Barbastro – Berbegal (via El Pueyo)
20km
Berbegal
Berbegal

Commentaires : Pour faire la jonction avec le Camino Catalán à Berbegal, j’ai opté pour un chemin via le monastère de Pueyo. C’est un peu plus long mais l’étape est presque intégralement sur des chemins (même s’ils ne sont pas balisés).
Traverser Barbastro par la rue qui longe la cathédrale par la droite (devant le clocher), continuer tout droit jusqu’à une première fourche avec une croix, prendre la route de gauche et tout de suite après, à une nouvelle fourche, à nouveau à gauche, cette fois sur une piste (Camino de los Canónigos). Elle redevient asphaltée, passe entre deux réservoirs d’eau, continuer tout droit sur la piste après avoir traversé le canal d’irrigation jusqu’à El Pueyo (marquage GR).
Pour rejoindre Berbegal, la première option est de prendre devant la colline d’El Pueyo la piste qui rejoint les ronds-points et traverse l’autoroute à l’ échangeur.
J’ai contourné la colline au premier virage en épingle à cheveux en prenant la piste à droite puis la deuxième à gauche (marquage circuit VTT). Elle rejoint une petite route asphaltée qui va jusqu’à la nationale. En face une piste passe au dessus de l’autoroute.
Au fond du vallon, après avoir traversé le ruisseau, le chemin qui apparaît en face sur les cartes comme Camino de Berbegal n’existe pas. Soit prendre à droite puis à gauche soit faire le contraire. Cela ramène à une petite route qui va en direction de la Perdiguera. La suivre sur la droite sur une centaine de mètres puis prendre la piste à gauche.
Arrivé à une route, prendre en face pour traverser le canal d’irrigation, suivre un chemin et traverser ensuite une autre route. Prendre le chemin mal debroussaillé en face puis obliquer à gauche pour rejoindre une piste au pied de la colline de Berbegal. Des flèches jaunes chemin de Saint Jacques indiquent la fin de l’étape jusqu’à Berbegal.

5h Logistique : À Berbegal : bar-restaurant, épicerie, auberge pour pèlerins (voir le site Eroski pour les informations sur le Camino Catalan jusqu’à Santa Cilia).

De Berbegal, il y a 6 étapes pour rejoindre le Camino Aragonés à Santa Cilia de Jaca.
Le Camino Catalan par San Juan de la Peña de Montserrat à Santa Cilia de Jaca est décrit avec les adresses d’hébergement sur le site Eroski . Il existe aux étapes des auberges pour pèlerins.
De Barbastro à Saragosse, il y avait un projet de Ruta Mariana reliant les deux villes puis Torreciudad et Lourdes. Il a l’air d’être abandonné. Il est possible en partie sur pistes, petites routes et portions de PR de rejoindre le chemin de l’Ebre du côté de Peñalba.

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